Olivier Gacquerre, ancien président du SIVOM du Béthunois laisse à son successeur un établissement exsangue financièrement. Les caisses sont vides ! Pas de règlements de comptes politiques médiatisés : son successeur n'est autre que son premier adjoint.
Pour les lecteurs de notre journal numérique, ce n'est pas une surprise. Nous l'avions annoncé à plusieurs reprises : le transfert de la compétence "eau" à l'agglo Béthune-Bruay (obligation légale) mettrait en grande difficulté financière la structure de coopération intercommunale de prestation de services.
La compétence "eau" supportant une bonne partie des frais de structure.
En d'autres termes ce sont les usagers-consommateurs de l'eau du robinet qui payaient en grande partie le fonctionnement du SIVOM du Béthunois.
LE PERSONNEL VARIABLE D'AJUSTEMENT ?
Il faut réduire la voilure des dépenses. Les élus vont-ils mettre la main à la patte et donner l'exemple ? S'il est vrai que la gestion d'un organisme de prestation de services n'est pas politique au sens idéologique du terme, le choix effectué par le président n'est pas sans colorations politiciennes : prendre les charges de personnelle comme variable d'ajustement !
C'est dans ce sens que s'inscrit, entre autres, la refonte du régime indemnitaire de La Nouvelle Bonification Indiciaire (NBI)
EN CATIMINI OU EN "COLLABORATION" ?
Notre article sur ce sujet (lire ici) a fait l'effet d'un pavé dans la mare. Visiblement toutes les organisations syndicales n'étaient pas informées et le syndicat FO a demandé d'urgence à être reçu par la nouvelle DGS.
Les arguments avancés par le président Pierre-Emmanuel Gibson sur l'illégalité de certaines situations, tolérées par son prédécesseur pendant six années, ne manquent pas d'interroger…
Y-a-t-il eu complicité du syndicat maison, comme le laissent supposer certains commentateurs bien informés de la situation ?
LE CHEMIN DE LA FAILLITE ?
Ce n'est pas que le régime indemnitaire qui est dans le snipper néo-libéral du président les Républicains, mais certains avantages acquis : fini le petit cadeau de noël de la collectivité, fini la carte cadeau de 20 € par enfant, réduction de la subvention à l'amicale du personnel (paraît-il), etc.
Les charges de personnel sont devenues la variable d'ajustement pour la survie de la structure que le président précédent, Olivier Gacquerre a mis sur les rails de la faillite !
Il serait intéressant pour les citoyens, et pour la transparence, de connaître la position de certains conseillers départementaux (soi-disant socialistes), devenus sherpas du président de l'agglo Béthune- Bruay.
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