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SIVOM DU BETHUNOIS : LES "CARNAVALEUX" DE FO AUX PORTES DU PALAIS DE JUSTICE



Éric Cabre, responsable du syndicat FO du Sivom du Béthunois


Une centaine d'agents du Sivom du Béthunois avait manifesté leur mécontentement sur le retard inexplicable de paiement d'une prime octroyée par l'Etat lors de l'épidémie de la Covid. Ils avaient finalement obtenu , non sans mal, satisfaction. Le président du Sivom du Béthunois avait spontanément qualifié ce légitiime mouvement de carnavaleux ! (lire ici).

Un manque de respect vis à vis des agents et de l'organisation syndicale FO, surprenant de la part d'un élu local, qui aime parfois se draper de l'étiquette "gaulliste" et qui est un soutien à Xavier Bertrand...

A sa défense le terme de "carnavaleux" n'est pas forcément péjoratif, puisque c'est le carnaval est une politique prioritaire pour le maire de Béthune dont il est le premier adjoint, et comme se plait àexpliquer et à justifier dans la presse locale une plume complice et soumise.


DES MÉTHODES POLICIÈRES D'UN AUTRE TEMPS !


Reconnus, par le Sivom du Béthunois comme manifestants sur les photos publiées sur les réseaux sociaux, ue dizaine d’agents du SIVOM ont eu une retenue sur salaire qui ne correspondrait pas, aux yeux d’Éric Cabre, responsable du syndicat FO, à la réalité. Le délégué est prêt à aller en justice.

Pour lui :


« Le but, c’est de tuer dans l’œuf tout mouvement de mécontentement et de faire comprendre aux agents que même s’ils ont des droits, au SIVOM, si on a envie de faire autrement, on fait autrement. »

Le secrétaire général FO, se déclare aujourd’hui prêt à une bataille juridique suite à la retenue arbitraire sur salaire, pour une dizaine d’agents, de 3 h concernant la manifestation du 7 juin. Soit l’équivalent de 800 € pour l’ensemble des personnes touchées. À peine plus que les frais mensuels de restauration que s'est octroyés le maire de Béthune.


UNE REMISE EN CAUSE DES DROITS SYNDICAUX


Le syndicaliste a raison, nous sommes plus au niveau de l'intimidation sournoise que dans le domaine du dialogue sociale. On cherche a museler l'action des syndicats. D'autant plus que le monde syndical est déjà en partie bien muselé dans la structure... par des manoeuvres à la "Baron Noir" (certains élus, encore lucides, souhaitent la transparence sur certaines décharges de fonction) !


Que des maladresses de la part du président ? Une chose est sûre ce type de crispation ne donne pas une image attractive de l'établissement, et un conflit qui risque de coûté plus cher, aux contribuables, que les 800 euros escomptés. Depuis le contôle de la structure par le tandem Gacquerre-Gibson les préoccupations en terme de compétitivité de la structure ne sont plus qu'un souvenir lointain (lire ici) .


C'est surtout un signal fort adressé aux agents des communes adhérentes, puisque les maires et vice-présidents de la structure semblent acquiescer cette vision particulière du droit syndical.


Ce n'est pas les 800 euros l'important, mais le message de remise en cause indirectement des droits syndicaux !



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