Nous savons tous, du moins les Béthunois qui ne se laissent pas berner par l'enfumage de la propagande municipale, que l'occupant actuel du fauteuil majoral, a une addiction à l'air du temps. Comme la girouette, il va dans le sens du vent. Mais contrairement à une analyse superficielle, ce n'est pas qu'uniquement par opportunisme mais par application d'un mécanisme sociologique élémentaire.
La droite a le vent en poupe, il redevient président départemental de l'UDI. Les électeurs sanctionnent les "Has Been" de la droite républicaine, Olivier Gacquerre ressort opportunément son étendard "apolitique" dans le cadre de la sulfureuse association "Béthune Notre Ville", ressuscitée pour parodier les restos du cœur, et singer ses actions caritatives, par clientélisme électoral.
Son communautarisme électoral conduit à la "halalisation" rampante de la commune, et fait exploser le score de Marine Le Pen dans la cité de Buridan, comme récemment lors des élections présidentielles. En danger, il reprend le drapeau du Front Républicain qu'il avait remisé avec mépris au fond d'une de ses poubelles conteneurs, toujours en attente de recyclage.
Opportunisme donc ? Non pas uniquement. Le maire utilise cyniquement une vielle ficelle sociologique, que Jean-Pierre Chruszez a développé dans son livre" Le début d'un autre début" (1) :
"Ce qui compte dans la détermination des comportements (dont ceux électoraux), ce n'est pas la réalité, mais la perception de cette réalité par les acteurs"
L'application systématique et manipulatrice de ce principe par le clan oligarchique qui a accaparé de l'hôtel de ville, lui permet de rester au pouvoir par l'alchimie de l'illusion, à l'éthique des plus discutables. C'est ce que le bon sens populaire dénomme : "faire prendre des vessies pour des lanternes".
La vidéo ci-dessous vous en donne une démonstration éclairante.
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