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APRÉS UN CHIEN, DEUX CHATS VOTENT AU CONGRÈS DES RÉPUBLICAINS. BÉTHUNE UN POISSON ROUGE ?



Les deux chattes ont pu adhérer au parti LR et participer au vote.© (Photo Pixnio, domaine public CC0)




Alors que se tenait dimanche 4 décembre le scrutin visant à départager Éric Ciotti, Aurélien Pradié et Bruno Retailleau pour prendre la tête des Républicains, « Le JDD » a assuré avoir réussi à faire adhérer au parti, puis voter, deux chats appartenant à des membres de la rédaction. Une faille qui en rappelle une autre : celle d’un chien qui avait voté à la primaire de la droite 2022.

Les chiens ne font pas des chats… sauf peut-être chez Les Républicains (LR). Dans une séquence politique où le parti – au bord de l’agonie – doit élire son futur chef de file, le JDD nous apprend ce dimanche 4 décembre que le premier tour du congrès LR ne s’est pas (exactement) passé comme prévu. Alors que le scrutin a vu Éric Ciotti arriver en tête suivi par Bruno Retailleau, l'hebdomadaire affirme avoir réussi à faire adhérer au parti, puis voter, deux chats prénommés Kalli et Zizou, et appartenant à des membres de la rédaction.


D’après le récit du JDD, les propriétaires des « animaux ont versé », au nom des félins dès le mois d’octobre « une cotisation en tant que “couple” (40 euros pour deux au lieu de 30 par personne) » en utilisant les coordonnées d'une journaliste de la rédaction, qui a elle aussi « adhéré pour les besoins de la démonstration », écrit le JDD, précisant que l'autorité en charge de veiller à la régularité du scrutin ne vérifie l'identité des adhérents que si une même « donnée personnelle (mail, téléphone, adresse...) est utilisée à quatre reprises ou plus ». Ainsi, après réception d’un mail de remerciement de la présidente par intérim du parti, Annie Genevard, puis de leur carte d’adhérent au parti, les trois électrices et nouvellement membres des LR ont pu prendre part au vote samedi soir… sans que leur identité ne soit vérifiée.


ACCUSÉS DE « FERMER LES YEUX »


Une pratique rendue possible car le parti accepte de « fermer les yeux sur les militants fantômes », juge l'hebdomadaire. « Soucieux de ne pas influencer l’issue du scrutin, nous avons réparti les trois voix entre les trois candidats : notre journaliste a voté Retailleau, Kalli a choisi Ciotti et Zizou, Pradié », précise le Journal du dimanche. Et l'hebdomadaire de conclure : « A LR un militant en vaut trois ». Invitée de Sud-Radio ce lundi, Annie Genevard a dénoncé les méthodes du journal et envisage de déposer plainte. Selon elle, l'objectif « était de porter préjudice », à sa formation politique.




COMMENT PIERRE EMMANUEL GIBSON AURAIT TENTÉ DE FAIRE VOTR SON POISSON ROUGE


On se souvient du poisson rouge (d'avril) qui avait valu un camouflet juridique au maire de Béthune pour une plaisanterie qu'il avait estimée promonitoire ! Un poisson rouge qui a inspiré Pierre Emmanuel Gibson. Ce dernier se souvenait de l’affaire Douglas… du nom donné par Libération à ce chien qui a pu voter à la primaire de la droite pour la présidentielle 2022. Alors pourquoi pas son poisson rouge, qui aurait obtenu sa carte de membre des Républicains. A-t-il voté ? Nous ne pouvons le confirmer.



 

OLIVIER GACQUERRE S'ADRESSE AUX JEUNES ADHERENTS UDI DU PAS-DE-CALAIS


Compte tenu de l'effondrement du nombre des adhérents dans la cité de Buridan, le risque était grand... Mais les mauvaises langues républicaines expliquent que Pierre Emmanuel Gibson encouragerait ce type de pratique pour masquer cette réalité. Il est toujours le vice-président départemental, très contesté, de ce parti en voie de disparition.


C'est sur le conseil d'Olivier Gacquerre qui est un expert en la matière. Il a même réalisé un tuto du "poisson rouge" pour les quelques adhérents du mouvement, qu'il préside dans le Pas-de-Calais (fidèle à la politique spectacle de donner l'illusion).


Les deux compères sont atteints du bocal selon des proches.



 

Selon le quotidien à l’origine des révélations,des animaux, des morts et des personnes ne connaissant absolument pas le parti avaient pu prendre part au scrutin et notamment choisir entre Valérie Pécresse, Éric Ciotti ou encore Xavier Bertrand. Face à la polémique, les LR avaient à l’époque, démenti ces accusations d'irrégularités.


C'est pour éviter ce type de dérives que Pierre Emmanuel Gibson, premier adjoint (Les Républicains colonisé UDI) a fait installer des cameras de vidéo-surveillance à la sortie des cimétières béthunois.







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