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Régionales : Julien Bayou (EELV) accuse Valérie Pécresse d'utiliser l'argent public pour sa campagne


Campagne d'affichage, réalisation d'une vidéo, impression et distribution de tracts...


Julien Bayou à Paris, le 22 septembre 2020. ( AFP / LUDOVIC MARIN )

Le candidat EELV aux élections régionales en Île-de-France, Julien Bayou, a accusé mardi 27 avril la présidente sortante Valérie Pécresse d'utiliser de l'argent public pour sa campagne. Il a annoncé avoir signalé la situation à la Commission nationale des comptes de campagne (CNCCFP). Celle-ci n'a pas encore officiellement déclaré sa candidature à sa réélection, mais Julien Bayou a indiqué lors d'une conférence de presse à Paris que d'ores et déjà "c'est avec de l'argent public que Valérie Pécresse organise une communication personnelle" en vue du scrutin des 20 et 27 juin.


"Il n'est pas possible de faire la promotion du bilan de l'activité de la Région avec l'argent public", a-t-il insisté.

Une "longue liste" d'infractions au code électoral

L'écologiste a assuré disposer d'une "longue liste" d'infractions au code électoral. Il a cité en exemple une "campagne massive d'affichage en septembre 2020 sur le premier budget participatif de la Région", la réalisation d'une vidéo diffusée à l'utilisation des tablettes offertes à chaque lycéen ou encore un "tract volant dans chaque manuel scolaire".

Les deux exemples les plus significatifs selon lui sont l'impression et la distribution dans les boîtes aux lettres de trois millions de tracts de 14 pages vantant le bilan de Valérie Pécresse (Libres!, ex-LR) avec le logo de la Région; et une communication par Île-de-France mobilités, organisme dont elle est présidente, sur des nouveaux trains livrés après la fin du mandat. Julien Bayou a affirmé que Valérie Pécresse était d'autant plus fautive qu'elle ne pouvait ignorer qu'une question similaire sur la communication autour des trains avait laissé planer, en 2011, le risque pour le socialiste Jean-Paul Huchon d'être frappé d'inéligibilité, après avoir vu ses comptes de campagne invalidés.



"Cette fois-ci, on signale à la Commission en amont d'une campagne pour éviter d'avoir à organiser une protestation en aval ", après les élections, "et risquer son annulation" en cas de victoire de Valérie Pécresse, a souligné le secrétaire national d'EELV.


"Il reste quelques dizaines de jours de campagne, nous souhaitons qu'elle se déroule à armes égales", a-t-il ajouté.





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