Ce 29 mars la C.A.B.B.A.L.R. votait son bugdet primitif, c’est-à-dire légitimer son droit de taper dans le portemonnaie des contribuables, particuliers ou entreprises.
Comme à son habitude, Olivier Gacquerre a demandé à son argentier d’endormir l’assemblée. Ainsi lorsqu’elle émerge de sa léthargie, l’assemblée vote comme un seul homme (ou presque).
Rien de tel qu’une bonne anesthésie locale pour éviter toute réaction.
La dose à administrer est connue. Les élus de la CABBALR ont donc eu droit à une magnifique présentation Powerpoint.
Oui, mais la pensée Powerpoint c’est surtout le monde des listes à puce, des formules creuses et la culture du visuel.
Cet outil est une puissante machine de falsification et de manipulation du discours, transformant la parole en un spectacle où la raison et la rigueur n’ont plus aucune place. Magnifique arme pour influencer la façon de penser et de présenter, il fragmente les idées et empêche le déroulement d’une réflexion cohérente.
Le président de la CABBALR l’a parfaitement compris. Sa dernière diapo était éloquente « Que retenir » ?
Autrement dit, les nuls ne vous fatiguez pas, on réfléchit pour vous !
Et au passage il peut se délivrer gratuitement un satisfecit (on maitrise les dépenses, on prépare l’avenir, …) sans aucune critique objective en face.
La pensée des élus de la CABBALR ressemble comme deux gouttes d’eau à celle des élus béthunois. Des chiffres, des tableaux, des affirmations…le tour est dans le sac, et le spectacle peut se poursuivre.
Aucun élu de la CABBALR ne s’est étonné, voire indigné, qu’avec 11 Millions de recettes supplémentaires les contribuables verront quand même dans les prochains mois leurs taxes s’envoler une fois de plus.
Le tableau est peu glorieux : des élus hors-sols qui devraient être ramenés à saine raison.
Les chiens aboient, les indemnités tombent toujours.
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