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NOEUX-LES MINES : UN EX CONSEILLER MUNICIPAL DEVENU SQUATTER

Dernière mise à jour : 14 janv. 2022






Pendant 23 ans, les parents de Rober Stronski, ex -conseiller municipal de Nœux-les-Mines (UMP-Les Républicains), ont loué et entretenu une coquette maison appartenant au bailleur social Maison et Cités (Ex-Soginorpa). À la disparition en 2016 de sa mère déjà veuve, le fils très attaché à cette demeure « familiale » où ses parents ont beaucoup investi (abri de jardin, véranda, clôtures, etc.) a sollicité l’autorisation d’occuper les lieux.

Refus du bailleur social qui de plus exige son expulsion. Ce qui devait être à ses yeux une simple démarche administrative, c’est transformé en chemin de croix judiciaire.


JUIDIQUEMENT UN SQUATTER



ROBERT STRONSKI

Que cela soit en première ou seconde instance, les tribunaux ont confirmé la demande d’expulsion au motif que seul le conjoint survivant peut bénéficier de « la notion d’ayant droit » (1). Robert Stronski occupe donc illégalement le logement, sans droit et sans titre.

De plus, confronté a des difficultés financière suite à des aléas professionnel, l’ex-élu n’a pas réglé, les indemnités d’occupation…

Au regard de la loi notre « négociateur foncier, indépendant et agissant en nom propre » est devenu un squatter, vivant sous la menace d’une expulsion.

Il s’est pourvu en cassation.


QUAND ON VEUT TUER SON CHIEN


Robert Stronski ne comprend pas l’acharnement judiciaire du bailleur social à son encontre. Il ne demande pas de passe de droit, de faveur ou autres avantages, « comme ont pu en bénéficier certains » ironise-t-il. Il veut simplement louer la demeure à laquelle il est fortement attaché sentimentalement.

Il reconnaît ses difficultés financières passagères, mais un bail en bonne et due forme lui aurait permis de bénéficier des APL et être totalement à jour de ses loyers. (Il a honoré ses engagements jusqu'en 20I9)

Pourquoi ce refus et cette obstination du bailleur social à l’expulser de ce logement ? Pourquoi ce refus de toute médiation et de compromis à l’amiable.


UN RÈGLEMENT DE COMPTE DEGUISÉ ?


Notre squatter malgré lui vit cette situation douloureusement, lui, qui est ouvert à toute proposition, est prêt à ce porter acquéreur de la maison dès une éclaircie financière. Il souhaite régulariser cette situation presque ubuesque. On lui reproche soit de ne pas disposer assez de ressources pour s’acquitter d’un loyer ou à l’inverse d’en disposer trop pour occuper un logement social !

Est-ce alors un règlement de compte politique pour lui faire quitter Nœux-les-Mines. Il ne le pense pas car le maire socialiste de la ville lui apporte son soutien et s’opposerait à toute expulsion.

Aurait-il « vexé » quelques « fonctionnaires » de cet établissement en demandant conseils auprès de certains membres, d’hier ou d’aujourd’hui, du conseil d’administration de Maisons et Cités ? Peut-être

En tout cas il vit cette situation comme une profonde injustice, ce que partage aussi son entourage et ses nombreux amis. D'ailleurs et au-delà des clivages partisans un mouvement de solidarité s'amorce devant cette position incompréhensive du bailleur social. Un futur comité de soutien.


CONTACT ROBERT STRONSKI : 06 37 19 16 86


(1) Article 14 de la loi du 6 juillet 1989. Une argumentation que conteste son avocat.

191 vues1 commentaire

1 Comment


Hervé Bavencoffe
Hervé Bavencoffe
Feb 11, 2022

La société est ainsi faite maintenant , chacun pour soi . Peut être la maison intéresse une autre personne et on ne discute pas . Il sera à peine parti, le lendemain, il y aura quelqu'un dedans ..

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