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Photo du rédacteurTERRES DU NORD MATIN

LAPUGNOY : UNE BATAILLE JURIDIQUE DANS UN VERRE D'EAU ? MISE AU POINT.


JPC LE DEBAT SANS CENSURE

Le prochain conseil municipal de Lapugnoy tournera autour d'un contrat. Celui du Directeur des affaires administratives Générales. C'est la version DGS d'une collectivité de moins de 40 000 habitants qui ne peut plus recruté de DGS "contractuel" depuis mars 2022 !


Rien de bien important pour le devenir de la commune de Lapugnoy, bien gérée semble-t-il car ce recrutement est devenu la principale (seule?) contestation des oppositions locales. Pas de quoi donc affolé le premier magistrat dont on connaît la caractère posé et stoïque. Plus déplaisant pour le titulaire du poste qui voit le combat politico-juridique, remettre indirectement et injustement ses capacités professionnelles, dont tout le monde dans la commune reconnaît la qualité, l'efficacité, et l'exemplarité.


À titre anecdotique pour illustrer nos propos précédents, nous citerons Jacques Pomart, leader de droite de l'opposition béthunoise (RPR) dans les années 80, et qui rivalisait avec Jacques Mellick dans des duels serrés (52_48%). Celui-ci avait porté plainte pour une affaire de potentielle prise illégale d'intérêt. Il s'est avéré au cours de l'instruction que seul un fonctionnaire de la mairie aurait pu être impliqué dans le délit, si celui-ci se confirmait. Immédiatement, Jacques Pomart a retiré sa plainte. Il menait un combat politique, pas une chasse aux sorcières contre un employé communal. Une décision éthique et courageuse qui lui valut la bagatelle de 5000 F de frais de justice !


Nous avons publié et continuerons de la faire, les articles intéressants à plus d'un titre, de Jean-Patrick Ducourant, sur ses réflexions juridiques sur les emplois fonctionnels, le contentieux administratif etc. Celles-ci sont parfois contestables et ont été contestées à juste titre par de nombreux commentaires. Nous sommes au niveau du débat, même s'il s'inspire d'un cas particulier. Que nous avons volontairement voulu anonyme pour le respect de tous.



Que Jean-Patrick Ducourant poursuive sa réflexion par un engagement plus politique, ou comme lanceur d'alerte, c'est son droit (lire ICi). Nous précisons néanmoins que dans ce cas particulier, nous ne partageons pas, loin s'en faut, son analyse qui paraît méconnaître les procédures en vigueur au sein de la fonction publique territoriale. Notamment le recours gracieux préfectoral.




JPD connaît notre position, mais nous refusons utiliser la censure comme argument de débat, comme cela se pratique à titre d'exemple sur la page Facebook du premier adjoint de la ville de Béthune, ou celle du maire qui nous en a interdit l'accès...


Une mise au point nécessaire mais qui est compatible avec le débat en cours. Illustré par la force des chose, demain en conseil municipal punéen, par un exemple concret !

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