Une blogueuse musulmane explique que la France de Brigitte Bardot va disparaître remplacée par des femmes voilées
Jean-Marc Morandini présentait un nouveau numéro de "Morandini Live" en direct sur CNews. Au cours de l'émission, les téléspectateurs ont pu voir un face à face entre Radia, une femme voilée, et Jean Messiha, de l’Institut Apollon, autour de la question "Faut-il interdire le voile dans la rue ?".
"Dans l’absolu, ça ne me gêne pas, ça ne me dérange pas. Dans chaque pays, nous avons des codes civilisationnels, dont des codes vestimentaires (...) Quand je suis en France, voir des femmes voilées ça me dérange parce que le voile n’appartient pas à l’identité nationale française. Il n’appartiendra jamais", a déclaré Jean Messiha.
"Quel est le code vestimentaire à respecter en France ?", lui a alors demandé Radia. "Je considère qu’en France la liberté de la femme ce n’est pas d’être voilée. La liberté c’est d’avoir les cheveux au vent… C’est l’image de Brigitte Bardot", a répondu son interlocuteur.
"Les mentalités changent. Cette mentalité va disparaitre. Le monde entier évolue (…) On n'oblige pas les gens à porter un voile. On veut juste vivre notre vie", a poursuivi Radia.
"Je comprends que l’on veuille vivre sa religion mais je n’ai pas envie de me voir imposer une agression visuelle vestimentaire dans nos rues...", a déclaré Jean Messiha.
"Restez chez vous, monsieur. Si vous n'avez pas de savoir vivre, on ne sort pas ! Les gens qui vont dehors sont capables d'accepter les différences", a rétorqué Radia.
"J'ai le sentiment d'être agressé. Il y a un proverbe qui dit 'A Rome, fais comme les Romains'. En France, vous faites comme les Français. Vous vous habillez comme une Française. Vous êtes habillé comme une arabo-musulmane (...) Si vous vivez dans un pays comme les habitants du pays, vous ne serez jamais discriminé. La France ce n'est pas McDonald's. Ce n'est pas 'venez comme vous êtes' (...) Chaque nation doit rester ce qu'elle est avec son identité", a indiqué Jean Messiha.
"Ca me tue de voir un homme parler au nom des femmes. Vous n'avez pas votre mot à dire sur ce sujet", a conclu Radia dans cet échange
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