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LA CUISINE ELECTORALE DU PREMIER ADJOINT AU MAIRE DE BÉTHUNE !

Pierre-Emmanuel Gibson est atteint d'une soudaine frénésie communicative. On a eu droit à la mise sous cloche des maisons de retraite, à Marguerite Deprez comme ameneur d'affaire (Hôlel Beaulaincourt) et même un couplet médiatique digne d'un publi-reportage électoral sur la cuisine centrale du Sivom du Béthunois. Du vent !




Rien de bien neuf malheureusement, et beaucoup de vent... Prenons l'exemple de la cuisine centrale qui a ridiculisé la ville de Béthune, suite à la visite des "Top Chef" et ses tomates farcies à la peau de dinde, servies comme pure boeuf...


DES REPAS LOW-COST


La cuisine centrale à sa création a été conçue en liaison froide et pour travailler avec des produits frais et locaux quand possible. C'est Olivier Gacquerre qui a cassé l'outil pour fabriquer des repas low-costs.


 

Le maire de Béthune a confondu, petit comptable, produire des repas à 1€ et facturé des repas de qualité à 1 €, une démarche qui découle d'une volonté politique

 

Pourtant la devise du Sivom du Béthunois était clair : toute chose égale par ailleurs, faire mieux que le privé, qui lui a l'obligation de remunérer les actionnaires. Et dans le domaine de la restauration collective, le Sivom du Béthunois, au-delà des éternels voeux pieux de lendemain meilleur dans le cadre d'une nouvelle cuisine centrale, fait au mieux du surplace alors que le privé innove. Exemple.


Produire local et consommer local


Produire local et consommer local est devenu on onjectif et pas qu'en termes de considérations environnementales. Une ambition pas nouvelle puisque c'était celle qui avait présidé , entre autres, à la création de la cuisine centrale du Sivom du Béthunois

Le code de la commande public est sans doute, et à juste titre, une contrainte à cette "préférence locale", il faut préserver la liberté d'accés à la commande publique. Mais des solutions légales existent pour qui n'a pas peur d'emprunter les chemins de l'innovation. A titre d'exemple les résidents des maison de retraite du Sivom du béthunois ont leurs repas fournis par la cuisine centrale de la structure de coopération intercommunale.


Le pain fourni était suite à la mise en concurrence systématiquement du pain industriel et les résidents regrettaient le pain du boulanger. Nous avons divisé le marché pain en lots géographiques (ceux des maisons de retraites) et encouragés les boulangers a se regrouper pour assurer la continuite du service, etc.

Les résidents ont de nouveau, pendant une période, apprécié le pain produit localement...


L’untelligence c'est l'association rapide entre deux idées !


Le gouvernement a pris une mesure exceptionnelle, covid oblige, pour faciliter l'achat local en cette période de crise et autorise l'achat local de denrées alimentaires, sans publicité et sans mise en concurrence, jusqu'à 100 000 €, pendant cinq mois !


Une opportunité que n'a pas saisi le président du Sivom du Béthunois pour mettre en pratique ce qu'il claironne fanfaron à la presse. Pas d'excuse pour lui qui est aussi chargé des marchés publics à la ville de Béthune.


 

Son soi-disant "cercle vertueux" c'est, on le constate malheureusement par cet exemple, du baratin de circonstance



 

Il paraît que l'intelligence est l'association rapide entre deux idées..

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