top of page
Photo du rédacteurTERRES DU NORD MATIN

JP Delevoye une nouvelle casserole !


Les révélations sur Jean-Paul Delevoye dans le livre "Histoires de Tricheurs" prennent aujourd'hui une tournure des plus médiatiques. On vous en livre quelques unes :





L’ex-membre du gouvernement en charge des négociations sur la réforme des retraites aurait bénéficié pendant deux ans d’un logement de fonction et d’un haut salaire en oeuvrant pour un groupe privé.


Les liens de Jean-Paul Delevoye avec le monde du privé seraient plus profonds que l’homme politique ne l’aurait laissé entendre. En septembre 2017, il avait été nommé au gouvernement comme haut-commissaire aux retraites, puis avait été nommé ministre en septembre 2019, avant que des révélations de presse sur ses 14 activités parallèles à ses fonctions publiques ne viennent le pousser à démissionner. Avant son entrée au gouvernement, il était employé par le groupe d’enseignement IGS en tant que conseiller au délégué général Roger Serre. C’est ce qu’il a indiqué dans sa déclaration d’intérêts auprès de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP). Or, selon des informations révélées par Libération, le 7 octobre, Jean-Paul Delevoye aurait en plus bénéficié d’un logement de fonction, accordé par IGS, pendant deux ans à compter de l’automne 2017… soit alors qu’il avait déjà intégré le gouvernement d’Édouard Philippe.

Le logement serait un appartement trois-pièces, au rez-de-chaussée, de 66 mètres carrés, situé sur la place du Général-Catroux, dans le 17e arrondissement de Paris. Selon le quotidien, le locataire officiel de cet appartement serait l’association pour le développement et l’insertion professionnelle (Adip), structure rattachée à IGS. Le bail, que Libération a pu consulter, aurait même été signé par Roger Serre lui-même en octobre 2017. Problème : en raison de son intégration au gouvernement, Jean-Paul Delevoye n’était alors plus censé travailler pour le groupe. Sans compter que les contrats de travail de l’ancien haut-commissaire n’auraient jamais fait mention d’un quelconque logement de fonction ni d’un quelconque poste au sein de l’Adip. Dans la déclaration d’intérêts de l’homme politique, il était toutefois précisé que l’ex-haut-commissaire avait repris un poste chez IGS, en janvier 2018, comme simple président d’honneur du think tank Parallaxe, sans être hors la loi. Des perquisitions chez Jean-Paul Delevoye

Le quotidien révèle qu’en réalité, l’ancien membre du gouvernement aurait menti sur sa déclaration d’intérêts auprès de la HATVP : les contrats mentionnés plus hauts montreraient bien que Jean-Paul Delevoye aurait été rémunéré par IGS, en continu, depuis juillet 2016, date à laquelle il aurait rejoint le groupe en tant que "délégué général de centre d’études et recherches HEP", rattaché à Roger Serre. Son contrat ferait état d’une rémunération de 5.000 euros bruts par mois, pour un forfait de 52 jours de travail entre le 15 juillet et le 31 décembre 2016. Par la suite, un avenant aurait permis à Jean-Paul Delevoye d’obtenir une rémunération de 8.250 euros bruts pour une durée de travail de 147 jours annuels. Un dernier avenant aurait été signé en novembre 2017. Et ce, alors que l’homme politique n’avait déclaré aucune activité entre septembre 2017 et janvier 2018. Jean-Paul Delevoye avait démissionné le 16 décembre 2019, pour avoir été dans l’illégalité en maintenant une activité professionnelle rémunérée en plus d’un poste ministériel. Dans la foulée, une enquête préliminaire avait été ouverte par le parquet de Paris sur "les faits de déclaration incomplète de ses intérêts à la HATVP" et portant aussi sur "les conditions de cumul de rémunération d’un emploi public ou de membre du gouvernement et d’une rémunération privée". Libération précise que des perquisitions, dans le cadre de cette enquête, auraient été menées au domicile de l’ex haut-commissaire aux retraites le 30 juin dernier, mais également au siège social d’IGS. Le quotidien a tenté de joindre Jean-Paul Delevoye, l’Adip ainsi que les dirigeants d’IGS. Tous ont refusé de répondre aux interrogations du quotidien.


56 vues0 commentaire

Comments


bottom of page