HÔTEL BEAULAINCOURT UNE FRICHE EN DEVENIR ?

Les travaux sont à l’arrêt. En tout état de cause le COVID ne peut expliquer à lui-seul cet arrêt du chantier. Même si cela sera inévitablement l'explication du maire ou de son premier adjoint. Il est vrai que le COVID est un prétexte bien utile pour certains !

De source proche du dossier on nous indique que l’investisseur connaît certains démêlés judiciaires outre Quiévrain qui pourraient trouver un aboutissement avant l’été. Il serait poursuivi, en autre, ainsi que son épouse et son fils, pour abus de biens sociaux. Prudence donc. Est-ce la raison de cet arrêt ?

Sur cette affaire le recours de Michel François ancien conseiller municipal d'opposition est toujours pendant devant le TA. L’objet est la demande de résiliation du contrat de vente. Le Maire de BÉTHUNE pourrait, -quitte à se dédire – on peut toujours rêver- annuler de lui-même la vente. Cette décision serait à l’évidence la moins catastrophique pour les finances communales.

En cas d’arrêt définitif du chantier, il est difficile de se prononcer à l’heure actuelle sur les conséquences. Elles seront tout au moins préjudiciables au maire de BÉTHUNE !

La ville tentera sans doute d’invoquer qu’elle récupérera l’hôtel Beaulaincourt, mais nous doutons très fortement que les choses se passent aussi facilement.

LE PREMIER MAGISTRAT ALERTÉ

Notre source nous signale que les parts de la SCI Beaulaincourt, qui détient pour le moment l’immeuble, font l’objet d’une saisie par un créancier. Quelle sera la suite de cette action judiciaire déjà en cours ?

L’investisseur pourrait par ailleurs être condamné à rembourser des sommes très conséquentes à l’issue de procédures judiciaires également en cours (remboursement de la marge sur l’opération de l’Hôpital du Hainaut à VALENCIENNES, …). L’addition pourrait avoisiner les 20 millions d’euros !

Des faits, que ne pourra pas réfuter le premier magistrat : il a été alerté plusieurs fois sur la faiblesse de ce dossier.

Michel François, ancien conseiller municipal d'opposition a, à plusieurs reprises, alerté le conseil municipal, sur les faiblesses de ce dossier.

PAR L'ENTREGENT DE LA DÉPUTÉE

Rappelons que c'est par l'entregent de la députée Marguerite Deprez, et sur recommandation du maire de Valenciennes Laurent Degallaix (UDI ou apparenté ?), que le promoteur a eu un coup de cœur pour la cité de Buridan !

Olivier Gacquerre, le maire de Valenciennes et la Députée

Une affaire qui devient de plus en plus sulfureuse, et risque de prendre une tournure, dans les mois qui viennent, des plus explosives.

Voire une dimension politique, car des rumeurs circulent de plus en plus insistantes, (des rumeurs nous disons bien !), de supposées ramifications de financements partisans .