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Photo du rédacteurTERRES DU NORD MATIN

François Ruffin défend avec émotion les auxiliaires de vie qui ne gagnent pas le Smic


Dans "On est en direct" sur France2, le député et réalisateur du film "Debout les femmes" s'est demandé "qui ici va vivre avec 710 euros par mois".



C’est une vive émotion que François Ruffin a laissé échapper sur le plateau de On est en direct samedi 23 octobre sur France2. “Qui? Qui? Qui ici va vivre avec 710 euros par mois? Quel député? Quel ministre?” a lancé le député de la Somme face à Léa Salamé et Laurent Ruquier, les deux animateurs de l’émission.

“Je sais que ces 28 euros là ça fera une moitié de caddie, donc oui je vais voter pour, mais ce n’est pas la dignité”, a-t-il déploré face à Marlène Schiappa, ministre déléguée à la Citoyenneté, invitée également de l’émission.


Ces 28 euros font référence à un texte adopté la veille à l’Assemblée nationale qui leur octroie cette somme pour atteindre un salaire final de 710 euros.


Depuis qu’il a été élu député, François Ruffin se bat pour que les femmes de ménage obtienne un treizième mois. Il a réussi à le faire pour celles de l’Assemblée nationale. Dans son dernier film “Debout les femmes”, (dont vous verrez la bande annonce en fin d'article), l’ancien journaliste a suivi pendant des mois des auxiliaires de vie sociale et se bat pour la revalorisation de leur travail. Sur le plateau de l’émission de France2, il décrit leur métier ainsi: ”ça vient le matin pour ouvrir les volets, ça sort la personne âgée du lit, ça fait à manger. Il y a un gros trou à la mi-journée et ça revient le soir”. Une façon de dénoncer la multiplication de contrats qui les empêchent d’atteindre le Smic. “Ce qu’on souhaite, c’est de passer du temps haché, un faux temps partiel au temps plein, avec des équipes qui se relaient le matin ou le soir”, a proposé François Ruffin. Dans son film, il fait voter les professionnelles de ces métiers du soin sous-payées dans un hémicycle symbolique et factice. Elles disent dans leurs amendements imaginaires:


 

“Nous demandons des horaires dignes et un salaire décent” ou encore “un treizième mois pour toutes les femmes de ménage du pays”.


 


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