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EHPAD DU SIVOM DU BÉTHUNOIS : DE CHARYBDE EN SCYLLA, DES ACTES DE MALTRAITANCE VOLONTAIRES !



Nous dénoncions récurremment la maltraitance alimentaire ou le manque de personnel qui induisait de graves dysfonctionnements, mettant en péril la santé des résidents (erreurs de traitement). Une nouvelle étape vient d’être franchie : des actes de maltraitance volontaire sur personnes vulnérables dénoncés par "temoignages" au Président de l’établissement. Un nouveau scandale que les élus auraient tenté d'étouffer.



La rumeur circulait au sein de l’EHPAD Marie Curie, deux aides-soignantes avaient été suspendues, pour des faits de maltraitance présumés. Mais l’omerta régnait sur cette douloureuse affaire, révélée par la manifestation organisée par le syndicat FO du Sivom du Béthunois, pour protester contre la suspension des deux agents, membres du syndicat (l’une d’entre elles est même secrétaire adjointe du syndicat).


Acculé, le président Pierre Emmanuel Gibson doit s’expliquer et rendre publique ces faits gravisistes, qui lui ont été révélés par cinq courriers concordants, photos explicites à l'appui paraît-il ! Il a consulté l’Agence Régionale de la Santé (le préfet Santé) confie-t-il, et a saisi la commission de discipline du Centre de Gestion dont dépendent les fonctionnaires de la structure intercommunale. Une enquête administrative va être entreprise. Par qui ? (1)

ILLUSTRATION TDNM


Des faits alarmants qui interpellent, sur le fond, mais aussi par cette tentative du président (et de son exécutif ?) de noyer le poisson…


QUI SAVAIT ?


Visiblement le président savait. A-t-il agi seul ou en à informer les vice-présidents qui se partagent la charge de cette compétence, à savoir Alain Delanoy (maire de Lapugnoy), Vice-Président en charge des ainés, des foyers logements et des services à la personne ou Sylvie Meyfroidt (maire de Vendin), Vice-Présidente en charge de la santé, des Etablissements d’hébergement pour Personnes Agées Dépendantes et de la Prévention. Voire, Hakim El Azouzi Vice-Président en charge des relations avec les usagers et des partenariats. Bien qu'en ce qui concerne ce dernier, fidèle à sa reputation d'expert en emplois fictifs, informé ou non, la réaction sera la même "nada".


Rappelons qu'en ce qui concerne le maire de Lapugnoy celui-ci s'était plaint dans nos colonnes d'être trop souvent "écarté" des décisions prises unilatéralement par Pierre Emmanuel Gibson.


Le président en tout cas porte la responsabilité d'avoir voulu étouffer l'affaire et de cacher la vérité aux Béthunois


UN COUP MONTÉ ?


En ce qui concerne les actes présumés de maltraitance sur personnes vulnérables, Pierre Emmanuel Gibson affirme disposer de cinq témoignages certifiés sur l'honneur mettant en cause les deux aides-soignantes, et justifiant la mesure de suspension à titre conservatoire.


Si les actes de maltraitances sont indiscutables, ces témoignages accusateurs ont-ils été spontanés, ou sollicités peut être à des fins pas très avouables. Pour le secrétaire de FO, ces suspensions sont une pression contre le syndicat qui dénonce les dysfonctionnements et notamment sa revendication sur la prime de 100 euros que les agents ne touchent pas depuis février 2002. Explications : un problème de trésorerie dans un premier temps, une prime illégale dans un second temps ! Une chose est certaine le Sivom du Béthunois est en trés grande difficulté financière...


Le syndicat a fait appel à un avocat pour défendre les deux aides-soignantes.


UNE GESTION LAMENTABLE DE L'AFFAIRE


Les faits sont graves et la réponse technocratique du président n'est pas satisfaisante. Comme Olivier Gacquerre, maire de Béthune et président de l'agglo Béthune-Bruay a refilé la patate chaude de l'aire de "Grand Passage" aux services de l'État, Pierre Emmannuel Gibson se cache derrière l'ARS pour diluer sa responsabilité.


Qu'il ait cherché à étouffer l'affaire et masquer la vérité aux Béthunois est indiscutable et condamnable.


On peut aussi s'interroger sur le processus délibératif de l'établissement. Qui était dans la confidence de cette sulfureuse affaire qui n'est qu'à ses prémices et des rebondissements sont à prévoir.


Ces actes condamnables ne sont peut être pas qu'individuels mais la réponse inadaptée à des conditions de travail inacceptables, comme l'a démontré dans le cadre du suicide, le sociologue Émile Durkheim


À suivre donc.


(1) Une commission mixte élus-usagers aurait donné de la crédibilité à la démarche mais on sait à quoi s'en tenir avec le vice-présient en charge des relations avec les usagers !



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