DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE DU TERRITOIRE : L'AGGLO-BÉTHUNE-BRUAY EN PANNE !

Le président de l'agglo, Olivier Gacquerre a tenté une opération médiatique pour gommer l'image d'impuissance et d'immobilisme qui lui colle à la peau, comme le sparadrap du capitaine Haddock. Il a choisi le terrain du développement économique pour créer l'illusion d'un territoire qui bouge. Le bac s'est retourné sur le cochon.

LE DITHYRAMBE JOURNALISTIQUE NE PEUT PAS CHANGER LA TRISTE RÉALITÉ

Force est de constater, malgré les louables efforts journalistiques pour embellir la réalité, que seuls les projets initiés par son prédécesseurs continuent, presque malgré lui, à se développer, notamment la zone industrielle de Ruitz qui va s'agrandir de vingt hectares.

Comparer au dynamisme des autres communautés d'agglomération du bassin minier (Lens-Liévin, Henin-Carvin, CU d'Arras) on pourrait presque rougir de honte.

Notre territoire ne manque pas d'atouts mais souffre d'une absence mortifère de volonté politique.

LE SAUPOUDRAGE COMME SUBSTITUT A L'ABSENCE DE PROJETS

LE SAUPOUDRAGE NE PEUT PAS PALLIER L'ATTRACTIVITÉ CRÉATRICE DES ÉQUIPEMENTS STRUCTURANTS

L'agglo est toujours sans projet de territoire, et sans vouloir jouer aux mauvais augures, ce dernier est mort-né. Il ne sera qu'une liste à la Prévert de banalités emphatiques agrémentées de quelques pointes d'anglicisme, que l'on retrouve dans tous les projets de territoires bidon. Toujours la même carence : un président sans bras (voir nos articles sur l'aire de Grand Passage), et sans majorité politique réelle, l'attroupement des percepteurs d'indemnités sur des photos de circonstance, dans une mise en scène grotesque.

Alors on saupoudre de fonds de concours en subventions, pour s'attacher la bienveillance des élus des communes adhérentes. Faut bien s'acheter un consensus d'apparence. Au nom de soi-disant politiques de sauvegarde comme du celle commerce en centres villes, ou autres appels à projets… Des opérations non dépourvues, de plus, d'arrière-pensées clientélistes. Pourtant, le président ne fait pas de politique c'est bien connu !

LES GRANDES MESSES COMME CACHE-SEXES

LE PRÉSIDENT VEUT PRÊCHER LE DESERT DE SES PROPOSITIONS

La politique spectacle ne peut produire ses effets mystificateurs que si elle s'inscrit dans de grandes messes rassemblant des fidèles de tous les horizons, pour célébrer la Vierge du Développement (ou le Mohamed de l'Expansion).

Le président président connaît ses Évangiles (ou les hadiths du Prophète), puisqu'il avait déjà construit une chapelle (ou une petite mosquée, avec minaret évidemment) comme locataire de l'hôtel de ville de la cité de Buridan, dénommé le "Grand Béthune", pour chanter les louanges du territoire.

Des célébrations, où qu'il officiait avec son ami le directeur de l'usine Bridgestone, qui malheureusement rencontrèrent sur leur chemin les démons nippons du capitalisme mondialisé. Il va être contraint de plus de se confesser sur l'utilisation de l'argent public injecté par la ville de Béthune, au mépris de la loi sur la séparation des Églises et de l'Etat, ou des intérêts électoraux personnels et des intérêts généraux de la collectivité. Un fiasco pour faire simple.

Il a donc habillement décidé de passer la patate chaude à l'agglo pour créer un Comité du "Grand Béthune-Bruay", et peut-être éponger les dettes. Bruay serait devenue la potion magique ?

La goutte qui va peut-être faire déborder le vase, et ouvrir comme dirait l'autre, qui est loin d'être un con, la porte de la sortie ?