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BÉTHUNE : LES INCENDIES DE CATORIVE INCOMPÉTENCE DE LA VILLE. INCURIE DU CCAS ET DE SON PRÉSIDENT.




La ville de Béthune est dotée d'une police pléthorique se targuait le premier adjoint, Pierre Emmanuel Gibson, durant la campagne des municipales, pour tenter d'accréditer l'idée fausse que la sécurité des Béthunois était une leur préoccupation. Mais l'efficacité d'un outil dépend de son utilisateur et force et de constater le laxisme municipal en matière de sécurité. Quant à le vidéo-surveillance elle peut parfois aider dans la répression, mais non dans la prévention. Quant à son effet dissuasif, c'est le miroir aux alouettes…


Multiplication des zones de non droit au Mont Liébaut, au quartier de la gare, au quartier de l'horlogerie et à Catorive, etc. Béthune-Chicago n'est pas une image, mais une réalité pour les habitants des quartiers concernés. Béthune capitale du domino de palettes et de l'insécurité ?


UN BOUC ÉMISSAIRE


Les réactions de la majorité municipale face à ces incivilités sont toujours de le même veine : "vous allez voir ce que vous allez voir, tolérance zéro et nous allons mettre en place un comité Théodule, etc. ".


Des propos pour masquer un immobilisme inquiétant souvent doublé d'imbécilités consternantes. C'est encore récemment le cas avec les propositions inadaptées de la ville, suite aux incendies répétitives dans le quartier de Catorive.


L'adjoint à l'insécurité désigne du doigt un bouc émissaire : une famille pour justifier l'injustifiable. Et de préciser à la presse:



Précisons immédiatement que seules les aides facultatives du CCAS sont du ressort de la municipalité et que pour les supprimer, il faut au moins en fixer les conditions par délibération. Ces aides du CCAS visent à l’alimentation, l’hébergement et le transport de familles en situation de précarité, etc.


UNE SOLUTION INEFFICACE : DU VENT ?

« En matière de pédagogie, cette proposition s'apparente à une punition collective. Ce n'est pas ce qui fonctionne le mieux » affirme Jean-Pierre Roscenczveig, magistrat et ancien président du tribunal pour enfants de Bobigny (Seine-Saint-Denis).


 


Pour lui, l'initiative relève « d'une posture plutôt que d'une disposition sociale ayant un réel objectif social et sociétal ».



 


« Nous disposons déjà de mesures dans les cas où les parents sont complices ou coauteurs du délit » affirme le magistrat. « Ce n'est pas au maire de décider de la sanction mais à la justice. Dans le cas où il y aurait une carence dans l'exercice de l'autorité parentale, ces derniers peuvent être condamnés à 2 ans de prison et 75 000 euros d'amende » ajoute-t-il.

« Les gens estiment qu'on doit les remercier pour leurs bonnes actions alors qu'au contraire, la République française considère que l'on a droit à une prestation du fait de sa situation. Une aide, qui a une dimension sociale, ne doit pas avoir un usage punitif et judiciaire ».


LA SUPPRESSION EST-ELLE LÉGALE ?


La légalité de la suppression des aides sociales par des mairies pour les familles d’enfants « délinquants » fait aussi débat.

Si une mairie peut organiser librement l’octroi des prestations sociales dites facultatives, les critères mis en place ne doivent cependant pas être discriminatoires, c’est à dire qu’ils doivent être en lien avec l’objet de la prestation sociale. Le refus d’octroi de la prestation sociale ne devrait en outre pas être qualifiable de sanction, sauf à méconnaitre le principe d’individualisation des sanctions. Punir une famille pour des faits commis par un individu n’est pas légal. il y doit y avoir individualisation des peines.


UNE PROPOSITION POPULISTE DE MARINE LE PEN


A noter également qu'un des premiers partis à avoir initié cette idée était le Rassemblement National, qui, dans son dernier livre blanc pour la sécurité, sorte de pré-programme électoral de Marine Le Pen pour 2022, propose qu'en cas d'acte d'incivilité, «une sanction visera les parents, par suppression totale (par exemple en cas de récidive) ou partielle des allocations familiales et sociales, prononcée par le Parquet à titre provisoire et définitif par le juge.»



L'ÉCHEC DU CCAS DE BÉTHUNE



UN PRESIDENT NE DOIT PAS QUE PRÉSIDER. IL DOIT IMPULSER DES POLITIQUES VOLONTARISTES REPONDANT AUX BESOINS DES HABITANTS. C'EST CELA LA PROXIMITÉ



Lutter contre les violences, c’est avant tout les prévenir ! Or, la prévention est d’abord humaine et doit prendre en compte les inégalités sociales, les phénomènes d’exclusion et les discriminations dans leur ensemble.


Nous touchons là du doigt l'échec flagrant des politiques du CCAS de Béthune et de son Président Hakim El Azouzi. Rien n'est entrepris pour accompagner les familles à " difficultés" en mobilisant tous les acteurs de l'action sociale dans une démarche préventive. On se contente d'opérations de communication souvent ridicules : récupération d'ordinateurs dans les poubelles, mais on laisse à l'abandon une famille en difficultés, qui engendre malheureusement des problèmes


Surtout le CCAS est devenu une machine de clientélisme électorale, à l'odeur communautariste.


Le CCAS a été incapable d'apporter des réponses concrètes aux problèmes des béthunois, notamment défavorisés ou non. Il ne défend que les intérêts électoraux de la majorité municipale. Et à 100% !



TRISTE INCOMPÉTENCE


Voilà un shérif à poigne avec des déclarations fracassantes inapplicables et illégales. Encore des propos vide de sens pour amuser la galerie.

Quelle tristesse cette incompétence !












152 vues2 commentaires

2 commenti


Membro sconosciuto
02 giu 2022

Je vous demande si vous voyez cette jeune fille qui a entre 17 et 19 ans n'hésitez pas à lui donner un peu d'argent ,pas dans son gobelet comme une chose insignifiante mais en lui demandant de vous tendre la main ,par respect pour cette femme . Merci à vous 🙏

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Membro sconosciuto
02 giu 2022

Je confirme que le CCAS à la sauce El Hazouzi ne sert plus à rien .Dans la rue Albert 1er a côté de la boulangerie il y a une jeune fille SDF qui fait la manche pour vivre .Je lui ai demandé si elle avait contacté le CCAS sa réponse a été " oui ,mais ils ne peuvent rien faire " ,il n'y a paraît t- il plus de place au foyer féminin ! Et alors il n'y a pas d'hôtel ? Le service logement n'est t- il pas une compétence du CCAS ? si bien sûr, mais le fainéant est trop occupé par sa petite personne .....

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