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ASTÉRIX ET REPORTERS SANS FRONTIÈRES, UN IDÉAL DE RÉSISTANCE PARTAGÉ


Couverture du 68e album RSF & ASTÉRIX — 2021 LES ÉDITIONS ALBERT RENÉ/GOSCINNY-UDERZO




Alors que paraît Astérix et le Griffon, le 68e album de Reporters sans frontières rend hommage à un monument de la bande dessinée. C’est le deuxième de la collection consacré entièrement au 9e art.

Irréductibles, Astérix et RSF ? Avec le soutien des Editions Albert René, et l’engagement à nos côtés d’Anne Goscinny, Ada Uderzo et Sylvie Uderzo, Reporters sans frontières a choisi la série la plus emblématique de la bande dessinée franco-belge pour porter ses valeurs. Car Astérix est à lui seul un véritable petit vademecum de résistance : les Gaulois les plus célèbres du monde nous engagent depuis plus de soixante ans à dire non à toutes les oppressions, sans jamais renoncer à notre joie de vivre. Une vision que Reporters sans frontières partage avec Astérix, sa bande et tous ses lecteurs.






Le point de départ de cette posture de « joyeux résistant », c’est certainement la réécriture par les deux auteurs d’un jalon important de notre histoire : la défaite d’Alésia. Et si l’histoire apprise sur les bancs de l’école n’était pas exactement celle-là ? Et si Vercingétorix n’avait pas déposé ses armes aux, mais bien sur les pieds de César, par ailleurs bien incapable de soumettre un certain petit village ?

Résister comme un Gaulois, c’est quoi ? C’est incarner David contre Goliath, une situation familière à RSF. C’est aussi manier l’autodérision, qui autorise la fraternité.

Le portfolio est éclairé par des textes inédits : une limpide analyse du village gaulois par l’historien Bruno Fuligni ; les raisons du succès des aventures d’Astérix à l’étranger par Céleste Surugue, directeur des Editions Albert René ; des morceaux de choix sur l’alimentation de nos héros, par le boucher Yves-Marie Le Bourdonnec ; la double utopie culturelle et politique de l’oeuvre, décortiquée par le chercheur Nicolas Rouvière ; et un clin d’oeil au Papyrus de César par Thibaut Bruttin, de Reporters sans frontière


Et le principal... c’est que toutes les histoires finissent autour d’un bon banquet avec de la viande de sanglier !

René Goscinny , fils d'un imprimeur immigré ukrainien, devant sa machine à écrire, en 1956. — Source Anne Goscinny

Et comme le rappelle Anne Goscinny, la fille de René : « il fallait deux immigrés, l'un venant d'Ukraine , l'autre d'Italie, pour créer l'un des symboles de la France dans le monde. »

Deux immigrés européens, il va sans dire...

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