AGGLO BÉTHUNE-BRUAY : UN PARTENARIAT PUBLIC-PRIVÉ DÉCAPANT
Dernière mise à jour : 26 févr. 2022
L’agglo Béthune de-Bruay a conquis une réputation certaine dans le domaine de la politique spectacle (lire ici). Par contre nos critiques sur l’immobilisme de la structure(lire ici) irritent son président, d’autant plus que ce dernier se voit parfois tout en haut de l’affiche des futurs maroquins (à ne pas confondre avec marocain qui est le nom d’origine de son épouse).
On peut rêver comme dirait Charles Aznavour. C’est néanmoins la fable qu’il tente de faire circuler pour redorer une image de pseudo manager des plus dégradées.
Sur le fond la réalité est consternante. Pour le maire président ce qui compte c'est le présent et pour lui l'avenir se réduit à sa réélection. Et le meilleur moyen, dans son esprit, pour se faire réélire c’est de ne rien faire qui puisse attirer la critique. Il est à la recherche du consensus mou du gestionnaire « petit comptable », parti en guerre, comme Don Quichotte, contre les moulins à vent des projets pharaoniques.
À la poubelle les politiques qui veulent promouvoir le territoire et préparer l’avenir. Notamment par des équipements structurants comme le Louvre Lens pour l’agglo Lens Liévin, comme Nausicaa pour l’agglo boulonnaise, le Parc des iles pour l’agglo d’Henin Carvin, etc.
UNE ERREUR HISTORIQUE !
À la poubelle donc le Centre d’Arts Martiaux et vive une salle des fêtes, sous le masque sémantique de "Béthune-Bruay Aréna". Quelle erreur historique du même acabit que celle de l'abandon du projet de tramways avec les mêmes arguments frileux de "projets pharaoniques".
Tout sauf les projets pharaoniques. L’objectif étant clairement défini, il convient d’éliminer ceux qui pourraient se mettre en travers de cette stratégie de parasite pour, in fine, apparaître comme le sauveur !
Pour tordre le cou de ses détracteurs, de plus en plus nombreux, le « Président sans bras » affirme, sans rire, que l’immobilisme en cette période de changement permanent est la solution. Ce qui en termes de gestion ne serait pas en contradiction avec la recherche de l’innovation. La preuve, il va proposer prochaine au conseil communautaire un partenariat public-privé des plus décapants.
L’agglo Béthune-Bruay a hérité du District de l’Artois la gestion de la fourrière-refuge pour animaux. Celle-ci vient d’ailleurs d’être rénovée mais économie petit comptable oblige ne dispose pas d’équipement efficace pour le toilettage et les soins des animaux.
En fait le président petit comptable souhaite, en catimini réduire l'équipement à la seule fonction, fourrière. Réduire donc sa voilure par souci évidemment d'économie. Favoriser les circuits courts préconise Olivier Gacquerre : capture et euthanasie !
Pour réparer provisoirement et à moindre coût cette soi-disant « erreur », sous la pression des associations de défense du bien être animal, le président, tout en rejetant la responsabilité de cette carence sur ses prédécesseurs, a trouvé une solution de substitution. Une combine gagnant-gagnant avec les sociétés de lavage automatique des voitures, en passant par une association intermédiaire présidée par l'un de ses adjoints ! Encore une odeur d'affairisme.
Ceci n’est pas une blague. On vous laisse découvrir ci-dessous :
L'agglo Béthune-Bruay dans toute sa splendeur ! Sonner bouteilles de la renommée :
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