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Photo du rédacteurTERRES DU NORD MATIN

Abus de biens sociaux : peine aggravée pour l’ex-député européen (EELV) Karim Zéribi

Dernière mise à jour : 9 déc. 2021


Karim Zéribi a toujours nié les malversations, dénonçant un « complot » contre lui. © Crédit photo : Capture Youtube

Le 9 septembre 2020, l’ex député européen et chroniqueur radio et télé Karim Zéribi avait été condamné par le tribunal correctionnel de Marseille à deux ans de prison avec sursis et à une amende de 50 000 euros La cour d’appel d’Aix-en-Provence a aggravé mercredi la condamnation de Karim Zéribi, un ex-élu marseillais, connu également pour ses chroniques sur RMC et Cnews, en lui infligeant trois ans de prison avec sursis et une amende de 80 000 euros pour abus de confiance et abus de biens sociaux. La cour a également prononcé une privation des droits civils et civiques dont son éligibilité pour une durée de cinq ans ainsi qu’une interdiction de gérer pour la même durée. Elle a aussi ordonné la confiscation en valeur de son domicile marseillais à concurrence de 109 000 euros. Directeur de l’engagement sociétal et de la transition écologique de la SNCF, Karim Zéribi est reconnu coupable d’avoir détourné à son profit politique des subventions versées par des collectivités territoriales à deux associations qu’il avait créées en 2001 et dont il avait ensuite abandonné la présidence.

« Une forme d’injustice » pour Zéribi

« Agir pour la citoyenneté » développée pour permettre l’organisation d’un « parlement des banlieues » et « Agir pour la compétence-recrutement », sorte de cabinet de recrutement pour les jeunes de quartiers défavorisés, avaient perçu, entre 2007 et 2009, plus de 100 000 euros des régions Paca et d’Île-de-France, mais aussi du département des Bouches-du-Rhône et d’autres autorités publiques. L’ancien député européen EELV et chroniqueur télé se voyait reprocher l’utilisation de ces associations à des fins politiques et électorales avec des sondages très orientés sur sa popularité, la participation des salariés à ses campagnes électorales ou encore l’hébergement de son cercle de réflexion politique « Nouvelle France ». Une des salariés avait parlé d’une association comme d’un « véhicule politique » au service de Zéribi. Ce dernier a toujours affirmé être victime d’un complot, contestant l’ensemble des infractions et dénonçant « une forme d’injustice ».

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