Nous dénonçons régulièrement sur notre site l'opacité de la gestion d'Olivier Gacquerre comme maire ou comme président de l'agglo Béthune-Bruay. Nous sommes pas les seuls, les magistrats financiers de la Chambre Régionale des Comptes (CRC), comme l'association de lutte contre la corruption ANTICOR font de même.
Ce qui est consternant, c'est la passivité des élus des autres communes pour l'agglo et l'opposition municipale pour Béthune. Ils semblent se satisfaire de la situation. À croire qu'ils sont complices. L'exemple le plus marquant est l'absence de réaction des élus de la communauté d'agglomération face à une critique des plus sévère de la CRC des Hauts de France : l'agglo ne remplit pas ses missions et marche sur la tête.
On comprend la soumission de ceux qui se sont fait achetées pour une assiette de lentilles, mais les autres ! Peur de représailles et de ne plus bénéficier de subventions ?
DOUTEUSES RÉTENTIONS D'INFORMATION
Lors du mandat précédent, Jean-Marc Dendièvel, élu de l'opposition est nommé président de la commission des finances, comme le stipule la loi pour créer les conditions d'une meilleure transparence dans la gestion municipale des deniers publics. Mais pas à Béthune.
L'élu d'opposition demandait des informations sur des dépenses fastidieuses de frais de bouche et étranges déplacements de membres de l'exécutif municipal. La réponse du premier adjoint à cette sollicitation est scandaleusement méprisante : "les services sont trop débordés pour pouvoir répondre" !
Plus récemment une douteuse inscription de 5,5 millions d'euros d'aliénation de patrimoine communal interpelle. Le premier adjoint aurait découvert le magot dans les fonds de tiroirs des services de l'État. Une imbécilité qui fait réagir. Stéphane Saint André, élu d'opposition devenu à son tour président de la commission des finances. On lui donne oralement à ses dires des explications, qu'il souhaite voir confirmées par écrit. Depuis silence radio. Nous avons interpellé la nouvelle Députée Caroline Parmentier (RN) sur ce grave disfonctionnement du conseil municipal béthunois. En vain.
Ces deux exemples parmi des dizaines d'autres démontrent le mépris d'Olivier Gacquerre et de sa tribu pour les béthunois qui ont pourtant le droit de savoir comment sont utilisés leurs impôts. L'onction du suffrage universel n'autorise pas ce type de dénie de la démocratie, sauf dans l'esprit limité du premier adjoint de la commune.
Pourquoi cette omerta sur ces aliénations. Pour nous il y a anguille sous roche… Des élus de la majorité seraient-ils impliqués directement dans ces mystérieuses aliénations ?
COPINAGE MALSAIN
Nous connaissons tous les relations étroites entre le maire de Béthune et l'ex-directeur de la défunte usine nippone de Béthune, Bridgestone. Nos deux compère co-présidaient le fameux Comité du "Grand Béthune", lancé en fanfare médiatiquement, juteusement subventionné par la ville de Béthune (plus de 150 000 euros !) et qui résonne depuis lamentablement comme une coquille vide.
Nous avons dénoncé (et bien seul dans ce dossier) que celle-ci avait perçu à tord environ 1,5 million d'euros de subvention de la part de l'agglo, et contraint son président Olivier Gacquerre à réclamer le remboursement, donnant naissance à un habile contentieux.
Nous avons maintenu la pression. Interrogé sur cette affaire, le président indiquait fin 2020 que pour septembre 2021 nous aurions les conclusions. Nous le soupçonnions de vouloir jouer la montre et enterrer le dossier. Notre hypothèse semble malheureusement se confirmer dans le désintérêt le plus complet des élus communautaires.
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