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Hommage à François Mitterrand : "Un homme qui s'était identifié à la France" pour François Hollande



Il y a 25 ans François Mitterrand s'éteignait. Plusieurs hommages lui sont rendus ce vendredi. Emmanuel Macron se rend notamment sur sa tombe à Jarnac. Il sera aux côtés de François Hollande. Pour l'ancien président de la République, François Mitterrand est une incarnation de la France.




L'hommage d'Emmanuel Macron, en présence de plusieurs barons socialistes, compagnons de route de François Mitterrand.



Le Président de la République s'est rendu ce vendredi en fin de matinée sur la tombe de son prédécesseur, en Charente, vingt-cinq ans après le décès de celui qui fut le premier Président socialiste de la Ve République.


En présence de plusieurs barons socialistes, Emmanuel Macron a salué ce vendredi matin à Jarnac la mémoire du vainqueur de l'élection présidentielle de 1981, vingt-cinq ans après sa disparition, le 8 janvier 1996. La première étape d'une année où le souvenir de François Mitterrand sera plusieurs fois convoqué.


Emmanuel Macron salue l'Européen, abolitionniste de la peine de mort


La cérémonie de ce vendredi s'est avérée des plus sobres, le Président en exercice s'étant abstenu de toute prise de parole, ainsi que l'Elysée l'avait au préalable indiqué. Il s'est recueilli sur la tombe de François Mitterrand, dépposant une gerbe avant de visiter sa maison natale, ne concédant que quelques mots via deux messages diffusés sur Twitter parallèlement à son déplacement en Charente.





Le premier estime que:


"25 ans après sa mort, l’héritage du Président François Mitterrand est toujours vivant. Ses deux septennats continuent d'irriguer notre histoire collective", écrit Emmanuel Macron.


Le second fait référence à l'Européen convaincu qu'il fut :


"François Mitterrand fut l'un des premiers à voir dans la construction européenne un gage de stabilité et de paix pour le continent. N’oublions jamais ses mots : "Le nationalisme, c'est la guerre"."


FRANÇOIS HOLLANDE SE SOUVIENT


À ses côtés à Jarnac, figuraient un autre ancien Président, François Hollande, porteur d'un bouquet de roses, Ségolène Royal, la maire de Nantes Johanna Rolland, Hubert Védrine, ex-ministre des Affaires étrangères, ou encore le patron actuel du PS, Olivier Faure.


François Hollande est allé plusieurs fois se recueillir sur la tombe de François Mitterrand. Et il se souvient souvent de l'immense émotion qu'avait suscitée sa mort le 8 janvier 1996 bien que celle-ci n'avait surpris personne vraiment. Sa dernière apparition publique au Noël précédent avait montré un homme terriblement affaibli par la maladie. François Hollande se souvient notamment de la tristesse visible chez de nombreux chefs d'État venus à ses obsèques à Notre-Dame de Paris. Parmi eux Helmut Khol surtout, l'ancien chancelier allemand, en pleurs.


 

"François Mitterrand était pour beaucoup de Français mais aussi pour beaucoup de personnalités étrangères un homme qui s'était identifié à la France, confondu même avec la France". Et de rappeler l'attachement que beaucoup avait pour l'homme.


 

François Hollande rappelle aussi l'importance des réformes qu'a menées François Mitterrand. De l'abolition à la peine de mort à la réduction du temps de travail en passant par la 5ème semaine de congés payés. Des réformes menées de haute lutte par un homme qui a lutté 23 ans dans l'opposition rappelle François Hollande. "Sa grande formule c'était : tenir bon. Et il a tenu bon malgré toutes les épreuves". Une force de conviction toujours ancrée à gauche aussi. François Mitterrand estimait que la "démocratie est un choix et que le choix se fait entre la gauche et la droite".




Trois rendez-vous mitterrandiens en 2021

Autant de personnalités qui vont au fil de l'année s'emparer de l'héritage mitterrandien. 2021 correspond en effet au 40e anniversaire de l'accession à la présidence du socialiste, en mai 1981, pour le premier de ses deux septennats, mais aussi à l'abolition de la peine de mort en France, quelques mois plus tard, après la célèbre plaidoirie de Robert Badinter, en septembre 1981.



DÉJÀ LA CONTROVERSE ...





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