CONSEIL MUNICIPAL DE BÉTHUNE : LA MÉDIOCRITÉ AU RENDEZ-VOUS

Le dernier conseil municipal de Béthune a été à l'image des politiques municipales : morne. La médiocrité au rendez-vous des bancs de majorité à ceux de l'opposition !

DERRIÈLE FIASCO DES GUINGUETTE LE "M'ENFOUTISME MUNICIPAL"

On a reparlé du colossal fiasco des guinguettes. comme de coutume, le premier magistrat botte en touche : ce n'est pas sa faute! Il avait délégué au privé leur organisation, ect. Même quant on délègue, Monsieur le maire, on s'inquiète de l'utilisation de l'argent public. On surveille.

Nous retrouvons la une critique des magistrats financiers de la Chambre Régionales des Comptes sur l'absence de siuivi de l'éxécutuf municipal de ses Délégations de Services Publics (DSP). Ce manque de suivi a de lourdes conséquences sur les finances municipales. De l'oubli de la clause de "revoyure" pour les DSP du stationnement souterrain et de surface à l'oubli (rebelotte) du renouvellement de la DSP du centre nautique, qui a couté plusieurs centaines de milliers d'euros au contribuables béthunois.

Monsieur le maire, trop facile de rejetter la faute sur les autres. Surtout un échec pour la seconde année consécutive. Il n'y a pas que les élections qui comptent.

LA VILLE N'A PAS JOUÉ LE JEU

Une déception partagée par le co-gérant (l'opération est conjointe Ville-Agglo-Office du Tourisme) de l’agence événementielle Festivity, Robin Pouch, prestataire de la guinguette de Béthune cette année.

Celui-ci pointe plusieurs manquements de la part de la Ville de Béthune. Pour rappel, c’est l’Agglomération (Cabbalr) qui a lancé l’appel à manifestation d’intérêts début mai. Cette année, c’est Festivity qui a été choisie. Aucun financement n’est apporté à la société qui gère l'opération à ses risques et périls. Une vrai délégation de service publique. Pas comme pour le golf de Béthune où la ville a signé un chèque en blanc pour les investissements qu'elle assume. Dans l'indifférence totale des élus et inquiétante pour ceux de l'opposition.

Celui-ci déclare, sans ambage à notre hebdomadaire favori : « On a clairement senti que la guinguette n’était pas la priorité », résume Robin Pouch. Le co-gérant déplore un manque d’investissement de la part de la municipalité. « On travaille main dans la main avec les villes pour faire en sorte que tout se passe bien mais là on a tout de suite senti que ça n’allait pas le faire. »

Et de dénoncer concrêtementque selon lui, la guinguette aurait dû se trouver vers le fond de la Gare d’eau comme l’an dernier. Seulement la mairie n’aurait pas enlevé les poteaux permettant d’y installer le matériel. Le co-gérant déplore par ailleurs des « coupures d’électricité toutes les heures à peu près », souvent réparées plusieurs heures après, mettant en péril marchandise stockée.

Sur place, trois cabanons au lieu de dix initialement prévus ont été installés et prêtés par la mairie. « L’un d’eux ne se fermait pas bien et on a été cambriolé par deux fois », se souvient Robin Pouch. Sans oublier un manque de communication extérieure de la part de la Ville.

Ces éléments mis bout à bout, Festivity a décidé de fermer une semaine plus tôt la guinguette.

Pour Olivier Gacquerre, maire de la Ville et président de l’Agglomération, c’est simple : « Tout est faux. Ce sont des gens qui n’ont pas le niveau et qui sont arrivés comme des amateurs. » Mais, c’est tout de même l’Agglomération qui a choisi la société pour installer la guinguette sur le territoire…

Incompétence des élus au niveau de la sélection? Pas évident puisque la guinguette de Guarbecque, où la société gère la même opération, cela a marché du tonnerre : 2000 personnes en quatre jour contre 500 à Béthune !

Qu'importe, pour le maire de la Ville, l’année prochaine, il a signé l'oukase leur interdisant de postuler (ce qui est totalement illégal entre nous). Il pourra faire appel à la société évenementielle de l'épouse d'un de ses adjoints le cas échéant... Dont secret de Polichinel est souvent présente en sous-mains.

MORNE OPPOSITION

On s'attendait à des réactions, des demandes d'explication des oppositions municipales. Que nenni. Aussi morne que la majorité. Un "je m'en foutisme" partagé. Pas une question non plus sur les 5 millions de patrimoine aliéné sans autres explications que les idiotes élucubrations du premier adjoint, Pierre Emmanuel Gibson.

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QU'Y A-T-IL DERRIÈRE LES 5 MILLIONS D'ALIENATION DU PATRIMOINE COMMUNAL ?

On attend toujours que le président de la commission des finances nous dévoile les explications verbales qu'il lui ont été fournies. Stéphane Saint André s'était engagé à faire la lumière sur ces ténèbreuses ventes... mais les législatives sont passées.

Pourquoi cette omerta ?

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